petite dernière avant de tourner la page finale sur la saison des
asperges vertes et de conserver précieusement le souvenir de leur
saveur, subtile et racée, bien au chaud sur un coin de nos papilles.
En
espérant que la prochaine saison lui soit plus clémente (ainsi qu’aux
producteurs, et de manière plus général, aux céréaliers, maraîchers et
viticulteurs qui subissent de plein fouet les aléas d’un temps
décidément bien capricieux…).
Voici donc une nouvelle manière de sublimer la chair de l’asperge verte, en caviar cette fois-ci….
Même
si le terme caviar, n’est pas approprié lorsque l’on parle d’asperge,
il revêt l’avantage, non négligeable, de renseigner immédiatement sur la
texture concernée.
En
effet, et pour la petite histoire, le caviar -du vénitien “caviaro”-
signifie littéralement “porteurs d’oeufs”. Il s’applique donc
exclusivement à des préparations d’origine animale.
Et lorsque l’on parle de caviar, on pense immédiatement à celui d’esturgeon qui demeure le plus connu de tous !
Importé
de Russie ou encore d’Iran, le caviar est aussi produit en France,
comme le caviar des Pyrénées ou plus connu encore le caviar
d’Aquitaine, dont les esturgeons réintroduits dans les eaux de la
Garonne produisent un caviar jouissant d’une excellente réputation. Pour
en savoir plus, je vous invite d’ailleurs à vous reporter au magnifique
reportage réalisé par Dame Papilles sur le sujet, ici et ici !
Mais
le caviar, c’est aussi celui de saumon, appelé “caviar rouge” ou encore
la poutargue, connu sous le nom de “caviar blanc” ou “caviar de
Méditerranée.
Seule exception à la règle – car il faut toujours une exception, c’est bien connu ! –
pour le caviar d’aubergines, seule préparation d’origine végétale étant autorisée à être commercialisée sous le nom de caviar.
Mais
comme ici il n’est point question de négoce mais de dégustation entre
amis, c’est bien de caviar d’asperges vertes qu’il s’agit !
Savouré
lors d’un apéritif ou d’un pique nique, à saisir de la pointe d’un
gressin, ou garnissant généreusement un morceau de pain, il apportera sa
touche de raffinement à votre repas, donnant la note gourmande à vos
festivités !
Pour un pot d’environ 350g
350g de queues d’asperges vertes chambord (les têtes ont été utilisées dans la pizza)
Les tiges ciselées de la ½ d’une botte d’oignons nouveaux
25g de beurre fumé Bordier
33cl de bouillon de légume Ariaké
Poivre blanc du moulin
Sel
Dans une casserole 20cm de diamètre,
faire fondre le beurre.
Faire
revenir les tiges d’oignons nouveaux ciselés, 2 à 3mn puis rajouter les
queues d’asperges (en ayant ôter au préalable la partie vraiment dure).
Saler, poivrer. Laisser revenir à feu doux 15mn.
Laisser infuser le sachet de bouillon dans 33cl d’eau chaude 5mn. Verser à couvert le bouillon sur les asperges.
Laisser réduire à feu doux environ 45mn.
Mixer, laisser refroidir.
Conseil : N’hésitez pas à varier les pains pour la dégustation (gressin, pain de campagne, pain suédois, pain lavash…)!
Le Caviar des Pyrénées est produit par la pisciculture de Les, dans le Val d'Aran, à quelques kilomètres de la source de cette même Garonne, qui finit en Gironde, en région Aquitaine…
Merci pour toutes ces précisions Laurent. Je suis tout à fait d'accord avec vous ! Disons qu'ici, je faisais plus allusion à l'aspect commercial de la chose, puisqu'à la vente on distingue le caviar des Pyrénées de celui d'Aquitaine. j'aurais même pu rentrer un peu plus dans les détails en parlant du caviar bio des Pyrenées… mais disons que c'était plus une entrée en matière pour amener mon caviar…qui n'en est pas ^^ 😉
Bouh !!! Et le caviar d'escargots alors ? 😉
Miam, sympa pour les apéros!
hummm, ça doit être super bon!! en tout cas c'est très beau!
Miam, sympa pour les apéros!