Lorsqu’un cliché est
sélectionné dans le cadre d’un concours photographique, celui-ci doit répondre
à certains critères préalablement définis
qui aideront le jury à faire leur choix dans leur sélection.
sélectionné dans le cadre d’un concours photographique, celui-ci doit répondre
à certains critères préalablement définis
qui aideront le jury à faire leur choix dans leur sélection.
Certains très objectifs, comme :
le
choix et le traitement du sujet,
choix et le traitement du sujet,
son impact et son originalité,
la maîtrise de la technique,
la qualité de la
photo,
photo,
le respect de la thématique
et le stylisme qui tient, dans le domaine
culinaire, une place prépondérante, (et dans le cas qui nous concerne, la
valorisation des produits du terroir).
culinaire, une place prépondérante, (et dans le cas qui nous concerne, la
valorisation des produits du terroir).
Et puis il y en a d’autres…plus personnels :
L’esthétisme, l’ambiance qui se
dégage, les émotions ressenties, ce que nous évoquent inconsciemment l’image…
dégage, les émotions ressenties, ce que nous évoquent inconsciemment l’image…
Force est de croire que certaines
de ces conditions furent remplies car, faisant partie des 10 clichés sélectionnées,
il fut mon sésame pour assister au “Concours international de la photographie culinaire” organisée par la ville d’Oloron Sainte Marie en septembre
dernier (le concours sera reconduit en 2013), que je vous avais relaté ici et dont
je garde, un an après, un souvenir ému.
de ces conditions furent remplies car, faisant partie des 10 clichés sélectionnées,
il fut mon sésame pour assister au “Concours international de la photographie culinaire” organisée par la ville d’Oloron Sainte Marie en septembre
dernier (le concours sera reconduit en 2013), que je vous avais relaté ici et dont
je garde, un an après, un souvenir ému.
Se frotter au regard d’un jury
a toujours quelque chose d’angoissant et d’enrichissant, un savant mélange de
stress, et d’interrogations.
a toujours quelque chose d’angoissant et d’enrichissant, un savant mélange de
stress, et d’interrogations.
Accepter qu’au moment où on livre notre photographie au regard des
autres, quelque part elle ne nous appartient plus totalement, que chacun y
mettra un peu de sa vie, de ses envies et de ses ressentis…
autres, quelque part elle ne nous appartient plus totalement, que chacun y
mettra un peu de sa vie, de ses envies et de ses ressentis…
Mais ce genre de
concours a toujours le mérite de nous permettre d’avancer, de franchir un
palier que ce soit très concrètement dans la technique ou plus abstraitement sur
notre rapport à la photographie.
concours a toujours le mérite de nous permettre d’avancer, de franchir un
palier que ce soit très concrètement dans la technique ou plus abstraitement sur
notre rapport à la photographie.
Mais quel que soit le regard qu’une
personne portera sur votre cliché, jamais elle ne pourra lire tout ce que vous,
vous y lirez, car il y a toujours le visible et l’imperceptible.
personne portera sur votre cliché, jamais elle ne pourra lire tout ce que vous,
vous y lirez, car il y a toujours le visible et l’imperceptible.
…tout ce que l’image ne raconte
pas,
pas,
…tout ce qui se passe de l’autre
côté du cliché…
Pour moi, cette photo a la
saveur des jours d’été, des vacances
estivales, des enfants qui passent en courant devant la fenêtre, riant de tout
leur saoul, s’arrêtant parfois, par la curiosité alléchés, intrigués par autant de va-et-vient, se
demandant pourquoi diable une simple tarte justifie à elle seule un tel
branle-bas de combat ! De toute évidence incrédules devant ce qui
se trame en cuisine devant leurs yeux ébahis, pas les miens rodés à l’exercice
depuis les débuts de ce blog, mais bien ceux des petits voisins pour qui une tarte
« ça se mange, ça ne se prend pas en photo ! »…
côté du cliché…

saveur des jours d’été, des vacances
estivales, des enfants qui passent en courant devant la fenêtre, riant de tout
leur saoul, s’arrêtant parfois, par la curiosité alléchés, intrigués par autant de va-et-vient, se
demandant pourquoi diable une simple tarte justifie à elle seule un tel
branle-bas de combat ! De toute évidence incrédules devant ce qui
se trame en cuisine devant leurs yeux ébahis, pas les miens rodés à l’exercice
depuis les débuts de ce blog, mais bien ceux des petits voisins pour qui une tarte
« ça se mange, ça ne se prend pas en photo ! »…
Ah le naturel désarmant des
enfants … !
enfants … !
Cette photo a aussi pour moi le
goût de l’effort, pour tenter sinon d’atteindre l’objectif fixée, tout du moins
d’approcher cette image que nous nous sommes construite dans notre imaginaire
et que l’on souhaiterait aussi fidèle.
goût de l’effort, pour tenter sinon d’atteindre l’objectif fixée, tout du moins
d’approcher cette image que nous nous sommes construite dans notre imaginaire
et que l’on souhaiterait aussi fidèle.
Un cliché qui ne manque pas de
piquant, pas moins de 5 tartes seront sorties des fourneaux ce jour-là pour mettre
toutes les chances de son côté de s’approcher du résultat escompté, des allers
retours incessants entre chaque prise pour préserver le sorbet au basilic de la
chaleur accablante qui sévissait ce jour-là et lui accorder la fraîcheur qu’il
nécessite.
piquant, pas moins de 5 tartes seront sorties des fourneaux ce jour-là pour mettre
toutes les chances de son côté de s’approcher du résultat escompté, des allers
retours incessants entre chaque prise pour préserver le sorbet au basilic de la
chaleur accablante qui sévissait ce jour-là et lui accorder la fraîcheur qu’il
nécessite.
Alors, avec un œil sur le
sorbet afin d’éviter qu’il ne fonde comme neige au soleil, et l’autre sur les
brins de basilic à surveiller comme l’huile sur le feu pour qu’ils conservent toute
leur fraicheur, autant dire qu’une paire d’yeux doublée d’une paire de bras ne sont parfois que peu de choses face aux aléas d’un shooting et nous mènent inéluctablement au désastre annoncé, comme l’oubli d’un réflecteur que l’on ne réalise
qu’une fois l’image visionnée, voire pire, être, l’œil rivé sur l’objectif, le
témoin impuissant de la chute dudit réflecteur au beau milieu de votre mise en
scène réglée au millimètre près !
sorbet afin d’éviter qu’il ne fonde comme neige au soleil, et l’autre sur les
brins de basilic à surveiller comme l’huile sur le feu pour qu’ils conservent toute
leur fraicheur, autant dire qu’une paire d’yeux doublée d’une paire de bras ne sont parfois que peu de choses face aux aléas d’un shooting et nous mènent inéluctablement au désastre annoncé, comme l’oubli d’un réflecteur que l’on ne réalise
qu’une fois l’image visionnée, voire pire, être, l’œil rivé sur l’objectif, le
témoin impuissant de la chute dudit réflecteur au beau milieu de votre mise en
scène réglée au millimètre près !
Non, ne jamais se fier au calme
ambiant d’une photo !
ambiant d’une photo !
Enfin, cette photo a le savoureux goût
du partage, de ces tartes dont certaines partiront le soir même entre les mains
des dits petits voisins, intrigués mais heureux de pouvoir enfin trouver un
début d’explication en goûtant à cette tarte -qui doit bien avoir
quelque chose de spécial au vue des égards qu’on lui accorde – et d’autres,
devant prendre la route le lendemain pour être dégusté entre amis.
Oui cette photo a aussi et
surtout le parfum du bonheur, de tous ces moments qui lui sont à jamais liés,
de ces images qui reviendront à chaque fois que mon regard se posera sur cette tarte
rustique aux abricots…
du partage, de ces tartes dont certaines partiront le soir même entre les mains
des dits petits voisins, intrigués mais heureux de pouvoir enfin trouver un
début d’explication en goûtant à cette tarte -qui doit bien avoir
quelque chose de spécial au vue des égards qu’on lui accorde – et d’autres,
devant prendre la route le lendemain pour être dégusté entre amis.
Oui cette photo a aussi et
surtout le parfum du bonheur, de tous ces moments qui lui sont à jamais liés,
de ces images qui reviendront à chaque fois que mon regard se posera sur cette tarte
rustique aux abricots…
Alors ce cliché, aussi sucré
fut-il, évoque pour moi le sel de la vie !
fut-il, évoque pour moi le sel de la vie !
Oui, toutes les photos ont une
histoire…et pas toujours celle qu’elle laisse présager !
histoire…et pas toujours celle qu’elle laisse présager !
Alors à l’avenir, ne vous fiez
pas aux images léchées et amusez-vous à imaginer ce qui se passe de l’autre
côté du cliché…
pas aux images léchées et amusez-vous à imaginer ce qui se passe de l’autre
côté du cliché…
Tarte
rustique « Rouge du Roussillon » et son sorbet basilic
rustique « Rouge du Roussillon » et son sorbet basilic
Des
abricots, ici des « Rouge du Roussillon» (en fonction de la taille de la tarte,
comptez une quinzaine d’abricots pour 4 personnes, environ 25 pour 6 personnes)
abricots, ici des « Rouge du Roussillon» (en fonction de la taille de la tarte,
comptez une quinzaine d’abricots pour 4 personnes, environ 25 pour 6 personnes)
Pour
le sorbet au basilic sans sorbetière
le sorbet au basilic sans sorbetière
500g d’eau
200g de sucre
75g de basilic grand vert non
traité
traité
Le jus d’1 citron bio
1 blanc d’œuf
1 pincée de sel
Pour
le pesto sucré
le pesto sucré
25g feuilles de basilic grand
vert non traité
vert non traité
20g de pignons torréfiés
30g huile
25g de sucre de canne blond bio
Pâte
à tarte
à tarte
100g de farine
100g de ricotta
50g de beurre pommade
2g sel
10g de pignons de pin
Préparation
La veille, préparez
le sorbet au basilic.
le sorbet au basilic.
Dans une casserole, versez 50cl d’eau, ajouter le
sucre et le jus de citron. Portez le tout à ébullition. Lorsque le liquide
bout, maintenir l’ébullition pendant encore 5mn.
sucre et le jus de citron. Portez le tout à ébullition. Lorsque le liquide
bout, maintenir l’ébullition pendant encore 5mn.
Pendant ce temps, nettoyez les feuilles de basilic à
l’eau clair.
l’eau clair.
Au bout des 5mn, ajoutez les feuilles de basilic,
couvrez et laissez infuser le temps que le liquide refroidisse complètement (comptez
environ 2 heures).
couvrez et laissez infuser le temps que le liquide refroidisse complètement (comptez
environ 2 heures).
Réservez 4 à 5 cs de ce sirop qui vous serviront à
napper votre tarte.
napper votre tarte.
Montez le blanc avec la pincée de sel en bec d’oiseau.
Filtrez le sirop au chinois, puis mélangez
délicatement avec le blanc d’œuf.
délicatement avec le blanc d’œuf.
Réservez au congélateur.
Le jour J
Préparez la
pâte
pâte
Mélangez
tous les ingrédients dans le bol de votre robot et actionnez jusqu’à
l’obtention d’une boule.
Laissez reposer 30 minutes au frais.
tous les ingrédients dans le bol de votre robot et actionnez jusqu’à
l’obtention d’une boule.
Laissez reposer 30 minutes au frais.
Pendant ce
temps, préparez le pesto de basilic sucré.
temps, préparez le pesto de basilic sucré.
Nettoyez vos feuilles de basilic, les essuyez
délicatement et les mélangez dans le mixer avec le sucre, les pignons
préalablement torréfiés au four (15mn à 100°c). Mixez le tout jusqu’à
l’obtention d’une pommade. Rajoutez l’huile petit à petit. Réserver au
réfrigérateur.
délicatement et les mélangez dans le mixer avec le sucre, les pignons
préalablement torréfiés au four (15mn à 100°c). Mixez le tout jusqu’à
l’obtention d’une pommade. Rajoutez l’huile petit à petit. Réserver au
réfrigérateur.
Préchauffez le four à 180°c.
Nettoyez vos abricots à l’eau claire et essuyez-les. Coupez-les
en deux afin de les dénoyauter.
en deux afin de les dénoyauter.
Etalez votre pâte, la découpez à l’aide d’un cercle.
Recouvrir votre pâte du pesto de basilic sucré. Puis
garnir des oreillons d’abricots. Enfin napper avec le sirop de basilic pour
éviter qu’ils ne sèchent.
garnir des oreillons d’abricots. Enfin napper avec le sirop de basilic pour
éviter qu’ils ne sèchent.
Enfournez pendant 20mn. A la sortie du four, nappez à
nouveau du sirop de basilic pour apporter de la brillance.
nouveau du sirop de basilic pour apporter de la brillance.
Servir la tarte tiède accompagnée d’une quenelle de
sorbet de basilic.
sorbet de basilic.
Comme elle doit être savoureuse cette tarte !
C'est clair ! une tarte gourmande à souhait 😉
Mmhm cette tarte fruitée et gourmande est si alléchante !
On ne lèche pas l'écran Lee Yaa ! On fait la tarte ! 😉
Oui ce qui se passe de l'autre côté du cliché… a toujours une histoire qu'on n'a pas toujours envie de raconter et je souris à la lecture de tes confidences concernant cette photo… Mais l'essentiel c'est que le résultat emporte celui qui regarde la photo dans un monde pas trop éloigné de celui où l'on a souhaité l'y conduire… Ce qui n'est pas évident car celui qui pose son regard apporte aussi une part de lui.
Dans cette tarte, je vois le sud, le partage, la générosité de l'accueil et du plat imaginé puis confectionné et la joie de vivre, bref un univers qui me plait et dans lequel je m'engouffre bien volontiers ! Bizou sucré, Françoise
Tu as raison Françoise, arriver à faire ressentir une émotion à celui qui regarde est une belle victoire… plus encore s'il arrive à ressentir ce qu'on a voulu transmettre. Et ce que tu ressens me plaît bien 🙂
Miam, elles donnent terriblement envie ta tartelette !
Abricot et basilic, une association encore jamais testée par mes soins… j'y réfléchie 🙂
Ameline,
http://journalduneame.fr
L'association fonctionne à fond Ameline ! tu m'en diras des nouvelles si jamais tu la fais 😉
J'ai hâte d'être en septembre pour voir de moi-même l'arrière du décor … Qui plus est, pour voir sublimés par ton objectif mes précieux petits !
Surtout Lisa, garde en tête l'épisode du réflecteur qui s'écroule sur la mise en scène ^^ 😉
Hum quelle belle tarte!
Merci Gen !
Totalmente tentadora.
Saludos.
Blanca de
JUEGO DE SABORES